Sélection

Cinélatino

Depuis 28 ans, Cinélatino est un festival à portée internationale à Toulouse, ancré dans le département de la Haute-Garonne et la région Occitanie. Comme chaque année, les différents panoramas proposés par le festival explorent le cinéma d’Amérique latine dans toute sa richesse et sa diversité. Profitons de ces 29èmes rencontres pour vous présenter quelques films présents sur notre plateforme :

HABANA (2014) de Edouard Salier

Genre : science-fiction
Sujet : Cuba, c’est le chaos à la havane (Habana en Espagnol), il n’y a plus de Havana 7 ans d’âge et c’est la grande révolution dans les rues ! Des brigades de poulets remplacent les danseurs endiablés de salsa et les fumées des cigares Cubain sont remplacées par des tours fumantes … Mais que s’est-il passé à la Havane ? 
Habana tourné en faux documentaire, caméra à l’épaule, nous montre la Havane complètement dévastée.
Habana a remporté de nombreux prix dont le Grand Prix à PiFan 2014 (Corée du Sud), le Grand Prix au Festival de Gerardmer 2015 (France), le Grand Prix au Fantasporto 2015 (Portugal), la Mention Spéciale au Paris Court Devant 2014 (France), le Grand Prix au Interfilm 2014 (Allemagne)…


UNA NOCHE (2012) de Lucy Mulloy

Sujet : Cuba, avec ses rues ensoleillées, colorées et animées, a tout d'une île aux décors paradisiaques mais Raúl étouffe dans cette société en proie au désespoir et rêve de commencer une nouvelle vie à Miami. Lorsqu’il est accusé d’avoir agressé un touriste, il n’a plus le choix et doit quitter La Havane. Il supplie Élio, son meilleur ami, de tout abandonner pour l’aider à atteindre les rivages du monde interdit, situés à 140 kilomètres de l’autre côté de l’océan. Mais Élio est partagé entre le désir de protéger sa sœur jumelle et celui de s’enfuir...
Critiques de la presse
« Un visage inédit de la Havane » (Le Monde)
« Un premier film qui carbure à l'énergie. On a rarement vu Cuba comme ça » (Le Nouvel Observateur)
« Un récit brut et touchant » (Première)
« La caméra sensuelle et vivante de la réalisatrice capte avec talent l'énergie de la Havane » (La Croix)
« Une vraie réussite » (Télérama)


AEQUADOR (2012) de Laura Huertas Millan

Sujet : Aequador est une relation de voyage sans parole: une dystopie équatoriale évoquant les dérives d`'un rêve progressiste et moderniste en Amérique latine pendant le XXe siècle. Nous avons imaginé un temps révolu où une idéologie extrémiste se serait lancée à la conquête du territoire amazonien. Le film décrit, sous une forme composite et volontairement fragmentaire, ce présent parallèle où les fausses ruines et reliques d'architectures utopiques en 3D côtoient les constructions vernaculaires et la vie quotidienne d`'êtres humains.


Les films de Laura Huertas Millan se situent à la lisière des arts plastiques et du cinéma et mélangent des registres différents, le documentaire, la science fiction ou le fantastique, le détournement d`'archives. La question de l'image structure ce travail, souvent à travers des thématiques liées à la violence politique ou sociale.


TOURBILLON (2011) de Clarissa Campolina, Helvecio Marins Jr :

Tous non-professionnels, les acteurs jouent leur propre rôle. Ce beau portrait de femme possède une dimension ethnographique évidente. Mais, en lui façonnant un écrin à la plastique sublime — camaïeux de bleus et d'ocres, clairs-obscurs presque irréels —, les réalisateurs lui insufflent un peu de la magie chère à Carlos Fuentes et Gabriel García Márquez. De quoi enrichir de mystère ce film à la fois léger et contemplatif sur le deuil et les âges de la vie.


ULTIMO ELVIS (2012) de Armando Bo

Coscénariste du Biutiful|critique du film Biutiful d’Alejandro González Iñárritu, l’Argentin Armando Bo s’attaque pour son premier long-métrage à un sujet peu commun et hautement risqué : le fanatisme extrême et la figure du sosie. De ce type de personnage, le regard condescendant de la télévision en fait un produit qui vient alimenter talk-shows ou Strip-Tease amuseurs de foire cathodique. Aramndo Bo possède un véritable regard sur ce qu’il filme, il parvient à saisir un certain malaise identitaire de son époque.


LES CAHIERS DE MEDELLIN (1998) de Catalina Villar

Sujet : Dans une école de Medellin, ville tristement célèbre à cause du Cartel, un professeur surprenant incite les adolescents à rédiger un journal intime où ils disent le chaos, l'absence des pères, le courage des mères... Le rapport de la réalisatrice aux jeunes confère à ce film une dignité exemplaire...



Vous pouvez aussi compléter votre découverte par des films en DVD en section musique et cinéma de la médiathèque et assister à la projection du film primé par les médiathèques de Midi-Pyrénées en 2016 : El legado, de Roberto Anjari-Rossi, le samedi 25 mars 2017 à 16h, en salle d'animation de la médiathèque.